Eclaté du corps d'Injection des Touring avec Injection Magneti Marelli de 1995 à 2001.
Voici un éclaté des pièces qui vous permettra de commander une pièce détachée spécifique. Les pièces sont numérotées selon le shéma, triées dans l'ordre croissant.
Injection Magneti Marelli (1995-2001)
Harley Davidson installe dés 1995 son premier système d’injection (« EFI » en anglais pour « Electronic Fuel Injection ») uniquement sur l’Electra Glide FLT .
Cette première génération d’injection est fournie par Magneti Marelli ; une division de l’équipementier Weber bien connu pour ses carburateurs.
L’injection Magneti Marelli va donc alimenter deux générations de bicylindres : le 1340 Evolution de manière anecdotique jusqu’en 1999 puis les Twin Cam 1450 cm3 jusqu’à fin 2001.
L’arrivée de la norme EURO 2 marque la fin de la commercialisation en Europe des V-Twin alimentés par un carburateur CV. Ainsi, le catalogue Harley-Davidson 2003 ne propose que des Twin Cam 1450 cm3 (TC88) alimentés par une injection électronique.
Cette première génération d’injection est très séduisante sur le papier. En effet, elle est constituée de deux corps séparés (un par cylindre) qui accueille chacun un papillon de 38 mm.
Dans les faits, « l’injection Magneti Marelli ne fait pas le poids » face au meilleur carburateur jamais monté sur une Harley-Davidson de série : Le keihin CV de 40 mm à pompe de reprise.
D’un point de vu assez basique, Son manque d’efficience est du au fait que la délivrance d’essence est calculée en fonction de la position des papillons de gaz donnée par un capteur qui détecte fort mal, par ailleurs, les faibles rotations de la poignée des gaz.
L’injection Magneti Marelli privilégie les informations provenant de la commande des gaz en conjonction avec celles de l’arbre à cames et du vilebrequin.
Les capteurs de température moteur, de température dans l’admission et de pression passent au second plan.
Cette première génération d’injection reste très « basique » face aux systèmes qui suivront. Ainsi, la seconde génération d’injection montée sur les Harley-Davidson, l’injection Delphi, (2002-2005) accueillera par exemple un capteur de vitesse permettant d’informer le calculateur si la moto est en mouvement ou à l’arrêt afin de se caler ou pas sur le régime de ralenti.
Remarques à propos de l’injection Magneti Marelli
Pour les moteurs « injectés », le temps ou durée d’injection remplace la taille des gicleurs et se calcule en millisecondes.
L’injection Magneti Marelli évoluera quelque peu en étant sur le Twin Cam 1450 avec un capteur de position de l’arbre à came. Ce dernier synchronise l’allumage des cylindres.
D’un point de vue strictement mécanique, les deux injecteurs montés sur cette injection sont placés très en amont des cylindres. Ils pulvérisent l’essence dans le corps et non directement au niveau des queues de soupapes. Les performances sont très mauvaises malgré le choix du double corps. Harley-Davidson fera machine arrière et reviendra à une injection à simple corps.
De plus, on rapporte que l’injection Magneti Marelli connaît des manques d’étanchéité chroniques malgré le fait qu’elle soit monocorps ; en effet, les corps des injecteurs et la pipe d’admission ne font qu’un. L’injection Delphi sera greffée à une pipe d’admission.
L’injection Magneti Marelli, de par sa structure, est quasiment impossible à reconstruire et à reprogrammer.
Au niveau de la cartographie, l’injection Magneti-Marelli calcule de délivrer l’essence principalement en fonction de la position du papillon des gaz.
Les injections qui suivront établiront la durée d’injection en utilisant toujours cette information mais elle passera à un relatif second plan par rapport aux informations données par le dépressiomètre ou capteur de pression absolu. Cette sonde relève la pression qui règne dans l’admission.